Covid-19: crainte d’une nouvelle vague au Royaume-Uni

Depuis quelques mois, les restrictions sanitaires au Royaume-Uni ont totalement disparues. Seules traces persistantes de la pandémie, les fameuses bouteilles de gel hydroalcoolique placées à l’entrée des magasins. Cependant, depuis début juin, les cas de Covid-19 repartent à la hausse au Royaume-Uni.
L’apparition de deux nouveaux variants
Cette augmentation des cas, et par extension, des hospitalisations ( + 33%), viendrait de la propagation de deux nouveaux variants, Omicron BA.4 et Omicron BA.5. Déjà majoritaires en Afrique du Sud et au Portugal, ils ont commencé à s’implanter en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Selon plusieurs scientifiques, il n’y a pas ( jusqu’alors) de signal d’une sévérité accrue de BA.4 ou BA.5 comparés aux autres lignées d’Omicron, Même s’il est encore trop tôt pour le mesurer correctement , indique Mircea T. Sofonea, maître de conférences en épidémiologie à l’université de Montpellier, citée par l’AFP.
Le nombre de nouveaux cas sur sept jours était descendu début juin à 28 450, il est remonté à près de 74 000 au 14 juin. Un nombre qui reste très éloigné et beaucoup moins impressionnant que le 1,3 millions du début d’année.
Et en France?
En France, la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, a évoqué un léger retournement de tendance pour l’épidémie de Covid au sortir du conseil des ministres mercredi 8 juin, parlant de vigilance mais pas d’inquiétude jusqu’alors. On comptait 18 800 cas quotidiens en moyenne sur sept jours glissants début juin ; ce chiffre a doublé pour s’établir à 38 600 cas en moyenne au 14 juin. Quant aux hospitalisations, elles n’augmentent pas jusqu’alors, même si on décompte encore 854 personnes en soins critiques.
Une reprise épidémique qui ne nécessite pas, pour l’instant, d’inquiétude à avoir par rapport à l’été: les activités et évènements estivaux ne sont pas menacés.