Sex n’ Drugs au parlement

Dimanche 3 avril, David J. Warburton, député du parti conservateur des circonscriptions de Somerton et Frome depuis 2015 a été admis en hôpital psychiatrique, après trois plaintes pour agression sexuelle à son encontre et la publication d’un cliché le représentant à côté de lignes de cocaïne sur des plaques de cuisson.
“Il était extrêmement choqué et stressé” a déclaré hier sa femme, Harriet, au BBC news. La pression médiatique autour des actions du député auraient eu raison de sa santé mentale, d’où son internement.
Les preuves sont en effet accablantes pour le député. Suspendu de ses fonctions au parlement depuis le début des investigations, les sources du parti conservateur ont répertorié trois plaintes de femmes sur la conduite déplacée du député, tout comme le Sunday Times. Le journal a aussi rapporté que David J. Warburton prendrait de la cocaïne, et n’aurait pas déclaré un prêt de 100 000 livres datant de 2017, vraisemblablement affilié à sa consommation.
La drogue et les agressions sexuelles sont manifestement un cocktail affectionné par D. J. Warburton. La photo le montrant à côté de lignes de cocaïne aurait en effet été prise juste avant qu’il ne “tripote la poitrine d’une femme dans son appartement” selon un rapport du Times. Cette dernière a déclaré avoir dit “non” aux invitations de rapports sexuels du député, mais que cela ne l’a pas empêché de l’attoucher après qu’elle se soit endormie.
Grant Shapps, secrétaire d’Etat aux transports et ex Co-président du Parti conservateur a déclaré que ces “accusations devaient être prises avec des pincettes”, mais que “toutes les fautes commises seront traitées avec le plus grand soin”. Quant au député, il s’est défendu dimanche 3 avril au Sunday Telegraph en assurant qu’il avait “beaucoup de moyens de défense” et qu’il n’avait rien entendu de la part de l’Independent Complaints and Grievance Scheme, une institution spécifique au parlement britannique pour combattre le harcèlement sur le lieu de travail.