Le point COVID-19 du 20 Avril 2021

L’Ecosse rentre dans la phase 3 du déconfinement, le gouvernement accusé d’agir trop lentement et de nombreux faux certificats COVID-19 détectés, la rédaction vous propose de faire le tour des nouvelles sanitaires du jour.
Niveau 3 pour l’Ecosse !
Si vous l’ignoriez, le Royaume-Uni est composé de 4 nations : l’Angleterre, l’Ecosse, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord. Chaque nation fonctionne de manière indépendante et a son propre “premier ministre” appelé first minister. Nicola Sturgeon, la first minister de l’Ecosse vient de faire passer son pays au niveau 3 de son plan de déconfinement. Désormais, le secteur du prêt-à-porter peut ouvrir ses magasins, les pubs, restaurants et cafés ont également reçu le feu vert.
Le pays passera au niveau 2 le 17 mai, niveau qui autorise les écossais à se rendre dans un autre foyer. Le niveau 0, ou retour à la normale, devrait être atteint en juin.
Le gouvernement trop lent à intervenir
Après la découverte du variant indien au Royaume-Uni, le gouvernement n’est toujours pas intervenu dans sa prévention.
Matt Hancock a annoncé que l’Inde rejoindra la “liste rouge” des pays à risque vendredi 23 avril à 4h du matin, trop tard pour beaucoup. Il y a 16 vols directs Inde/Royaume-Uni programmés jusqu’à vendredi et bien plus de vols indirects.
De nombreux leaders de l’opposition se sont déjà exprimés à ce sujet, notamment Nick Thomas-Symonds qui trouve inutile “d’ajouter les pays à la liste rouge lorsqu’il est trop tard“. Yvette Cooper, MP, a souligné que l’information sur la situation sanitaire de l’Inde est connue depuis quelques semaines déjà et elle demande au gouvernement de publier les critères de la liste rouge car personne ne sait vraiment comment la décision est prise. Edward Leigh, MP, a exhorté Matt Hancock de ne pas se laisser intimider par le lobbying de l’industrie aéronautique et d’être “déterminé à suivre les indices/preuves”.
100 faux certificats COVID-19 détectés par jour
L’immigration arrête une centaine de personnes par jour pour faux certificats COVID-19. En effet, les attestations de test négatif sont très faciles à imiter et presque indétectables, en particulier dans une langue étrangère. Les agents comptent donc sur les erreurs d’inattention des voyageurs comme les fautes d’orthographe, la mise en page mais la réalité est qu’il est impossible d’avoir un chiffre exact sur le nombre de faux certificats en circulation. Un petit réseau de faux certificats a même été découvert à l’aéroport Charles de Gaulle à Paris où les attestations de tests négatifs étaient vendues 100£.