Le point covid-19 du 15 avril 2021

Risques cardio vasculaires, “mix and match” et variant sud-africain: la rédaction vous propose de faire le tour des nouvelles sanitaires du jour.
- Plus de risques cardio vasculaires après infection qu’après le vaccin?
L’université d’Oxford, qui co-développe son vaccin avec les laboratoires AstraZeneca, a récemment conduit une étude visant à établir les risques cardio vasculaires entre les patients ayant guéri de la covid-19 et les patients vaccinés avec leur propre produit. Les résultats annoncent que ces risques de thromboses sont huit fois plus élevés après guérison du coronavirus qu’après vaccination, renforçant les arguments des autorités sanitaires britanniques qui estimaient la semaine dernière les risques “raisonnables”.
Dans la même étude, il a été démontré que près d’un tiers des vaccinés ayant développé ces problèmes cardiovasculaires avaient moins de 30 ans, ce qui justifie donc l’arrêt de l’utilisation du vaccin AstraZeneca pour cette tranche d’âge.
- Mélanger les vaccins est-il aussi efficace?
Utiliser le même vaccin pour chaque dose est-il nécessaire ou est-il possible de bénéficier de deux produits différents? C’est ce que tente de déterminer le Royaume Uni. La théorie est même plus optimiste: combiner deux vaccins différents pourrait protéger de manière plus large contre toute infection et contre plusieurs variants.
Une campagne d’essai est lancée sur tout le territoire et les patients de plus de 50 ayant reçu une premiere dose de Pfizer ou AstraZeneca peuvent désormais se porter volontaire pour participer à l’étude, nommée Com-Cov. Résultat: il bénéficieront soit de la même seconde dose, soit d’une dose de Moderna ou Novavax, et les effets seront comparés entre chaque participant.
Si l’efficacité est avérée, cela pourrait rendre plus facile les campagnes de vaccination futures en compensant les retards de production de certains produits en utilisant un autre.
- La roadmap pourrait ralentir à cause du variant sud-africain
Nous vous en parlions hier: le variant tant redouté est à l’origine d’un cluster dans le sud de Londres. Une campagne de dépistage massive a été lancée afin de contenir la propagation de ce variant. D’après James Naismith de l’université d’Oxford, qui s’exprimait sur BBC Radio 4, “nous saurons des deux ou 3 semaines si le variant s’étend et nous devrons ralentir la réouverture”.
Pour le moment, la prochaine date sur la roadmap est le 17 mai, date à laquelle les restaurants et autres lieux de loisirs rouvriront leurs “indoor spaces”, les hôtels pourront accueillir des voyageurs et la reggae des 6 ou deux foyers en réunion à l’intérieur fera son retour.