Le point COVID-19 du 8 avril 2021

La France passe un cap dans son programme de vaccination et le vaccin AstraZeneca en détails, la rédaction vous propose de faire le tour des nouvelles sanitaires du jour.

10 millions de français ont reçu leur première dose de vaccin

Un cap est passé pour la France ! Jean Castex a annoncé aujourd’hui à Nogent-sur-Marne (Ile-de-France) que 10 millions de résidents français ont reçu leur premier vaccin et le plan de vaccination avance enfin à un rythme satisfaisant. Le cap des 10 millions devait être atteint la semaine prochaine, le premier ministre se réjouit donc de cette avance. Désormais, l’objectif est de vacciner 20 millions de personnes pour mi-mai et 30 millions à mi-juin.

Cependant, la situation n’est pas toute rose. Le nombre total d’admission à l’hôpital est en hausse : plus de 3 000 nouvelles hospitalisations en moins de 24 heures. Le nombre de patients en réanimation est également en légère hausse, c’est presque 700 personnes de plus comparé à la semaine dernière.

Le vaccin d’AstraZeneca passé au peigne fin

Si vous avez suivi le feuilleton “Le Royaume-Uni et l’Union Européenne, je t’aime, moi non plus”, vous savez que AstraZeneca est au coeur des débats. Entre Macron qui souhaite limiter son utilisation et Boris Johnson qui chante ses louanges, il est compliqué de s’y retrouver. La rédaction vous propose de faire le point sur ce vaccin polémique.

• AstraZeneca est un laboratoire pharmaceutique suédo-britannique. En partenariat avec l’Université d’Oxford, ils ont développé et fournit un vaccin contre le COVID-19.
• A la fin du mois de Mars, 20 millions de personnes avaient reçu le vaccin en question au Royaume-Uni.
• 79 personnes (2/3 étant des femmes) ont développé des caillots sanguin appelés thromboses après la première dose de vaccin et 19 d’entre elles sont décédées.
• Ce type de caillot se développe dans les veines proche de la tête et peut empêcher l’irrigation du cerveau. L’élément qui met le doute sur le vaccin est que certaines des victimes étaient de jeunes femmes, une population normalement épargnée par les thromboses.
• L’institution régulatrice des médicaments en Angleterre, la MHRA, estime qu’uniquement 4 personnes sur 1 million peuvent développer ce type de caillot et de ce fait, il est presque impossible de calculer le risque du vaccin AstraZeneca en pourcentage.
•  La MHRA et l’EMA (agence européenne du médicament) ont toutes les deux assuré que les bénéfices du vaccin sont bien plus importants que les risques qui restent très réduits.
• L’Europe reste indécise et n’est pas capable d’avoir une ligne directive commune. Les ministres de la Santé des pays de l’Union Européenne se sont réuni récemment sans pour autant se mettre d’accord.
• L’âge n’est pas un facteur déterminant même si de nombreux pays ont restreint l’utilisation de ce vaccin à une certaine partie de la population