Le Top: 5 bonnes nouvelles au sujet du virus

Les derniers mois ont été terribles pour les hôpitaux et la population. Nous avons vu en l’espace de quelques semaines une vague d’infections, des dizaines de milliers de morts et un confinement dont on ne voit pas la fin. Mais voyons les choses du bon côté : on a désormais beaucoup de raisons d’espérer, du moins avec prudence, que nous sommes sur la voie de la reprise. Alors, quelles sont-elles?
1. Nous avons dépassé le pic
Bonne nouvelle, le nombre de cas a diminué pour la première fois depuis le début du mois de janvier et a amené à une diminution des hospitalisations. Les décès étant toujours très nombreux, ils commencent tout de même à diminuer, incitant le conseiller médical en chef du Royaume-Uni, le Professeur Chris Whitty, à reconnaître cette semaine que le pic est passé.
Au rythme actuel, moins de 10 000 infections pourraient être signalées par jour en quelques semaines. Cela ramènerait le Royaume-Uni aux chiffres de début d’octobre.
2. Le programme de vaccination se déroule bien
Le Royaume-Uni a vacciné plus de 10 millions de personnes, c’est plus que la plupart des autres pays. Plus important encore, environ 90 % des personnes de plus de 75 ans ont été vaccinées. Étant donné que les trois quarts des décès attribuables à la COVID-19 se sont produits dans ce groupe, cela devrait bientôt avoir une incidence sur les complications de la maladie et les décès.
Mais il reste des défis à relever. Certains affirment que le taux de vaccination dans les minorités ethniques est peut-être plus faible. Et dès le début du mois de mars, un grand nombre de personnes commenceront à avoir besoin de leur deuxième dose, ce qui se traduira par un ralentissement du taux de vaccination.
3. La vaccination devrait ralentir la propagation
En plus de protéger les personnes qui ont été vaccinées contre la COVID-19, il y a de plus en plus de signes que la vaccination ralentira également la propagation du virus entre les personnes. Dans l’un des essais dirigés par Oxford-AstraZeneca les participants ont été testés après avoir été vaccinés. Cela a permis de constater que les tests positifs (y compris des personnes asymptomatiques) ont diminué de 67 %, ce qui suggère que la transmission ultérieure du virus serait considérablement réduite.
Avoir ces données signifie que nous pouvons nous assurer que la propagation du virus devrait être réduite au fur et à mesure du déploiement du programme de vaccination.
4. L’infection offre une protection durable
Un autre facteur qui aidera à réduire le fardeau de la COVID-19 est que les personnes ayant déjà été infectées bénéficierait d’un système immunitaire renforcé qui réduirait le risque d’attraper le virus une nouvelle fois, d’après les dernières recherches. Une étude de UK Biobank a suivi le niveau d’anticorps que les gens ont après l’infection, et la recherche a révélé que 88% des personnes les avaient toujours au moins six mois après avoir attrapé le virus.
Avec des estimations suggérant que près d’une personne sur cinq a été infectée au Royaume-Uni, cela pourrait signifier qu’un nombre important de personnes ont l’immunité naturelle, bien qu’il soit toujours conseillé de se faire vacciner dans tous les cas
5. Les mutations ne sont pas alarmantes
Les nouvelles mutations du virus inquiètent beaucoup. Et pour cause, la nouvelle variante du Royaume-Uni est plus transmissible que le virus du printemps dernier. Et la variante sud-africaine, qui semble maintenant circuler au Royaume-Uni, semble affaiblir l’effet des vaccins. Mais cela ne signifie pas que les vaccins sont inefficaces. Le Dr Susan Hopkins, de Public Health England, a déclaré cette semaine qu’elle était toujours “satisfaite” du niveau de protection que les vaccins semblaient donner contre les nouvelles variantes, signalant des données montrant une efficacité de 60%. Autrement dit, les vaccins offrent toujours une bonne protection, mais pas excellente. Qui plus est, l’équipe d’Oxford-AstraZeneca a déclaré qu’elle travaillerait si nécessaire à mettre à jour son vaccin pour le rendre plus efficace contre les mutations.
Il n’est absolument pas surprenant que le virus mute. De plus, les coronavirus ont tendance à être plus stables que la grippe, dont nous voyons différentes souches circuler chaque hiver. C’est pourquoi certains experts en vaccins disent qu’il est inutile de paniquer, un nouveau vaccin peut même ne pas être nécessaire.