En ces temps où la ville est en slow motion, il est bon de se rappeler ces moments où la culture londonienne s’entendait en extérieur dans des lieux magiques pour vibrer aussi avec l’actualité. Comme ce soir de festival dans la majestueuse Somerset House.
Damon Albarn qui casse la baraque ou Beth Ditto, icône pop et féministe de la Somerset House.
La chanteuse américaine avait fait de la scène de ce lieu hautement culturel son nouveau terrain de jeu, galvanisée par Big Joanie, trio féminin punk londonien haut, lui aussi en couleurs. Car question couleurs, la panoplie était complète. Paillettes et teintes pastel pour un anniversaire universel.
L’album Music For Men fêtait ses 10 ans avec son bon lot de tubes : Pop Goes The World ou Love Long Distance. Des titres promus au top des charts mais aussi N°1 dans le coeur et le corps des spectateurs qui dodelinent à l’image de la chanteuse.
Entre deux mouvements de chevelure, elle incite l’audience à taper dans les mains et reprendre ses chansons quitte à transformer son disco en un choeur gospel. Pour remettre les pendules à l’heure, le show propose son lot de reprises avec Aaliyah, George Michael et même quelques notes de Talking Heads.
Avec un Psycho Killer presque plus punk que le son punk originel, et un peu de français après tout « qu’est ce que c’est? »
En savoir plus sur le concert de The Good, The Bad & The Queen
Photos ©Clara Euler
A propos de la photographe
Paris – London – Edinburgh – Berlin – Copenhagen. Clara Euler a toujours son passeport en poche pour faire le tour de ses passions qu’elle met devant son objectif. Théâtre, musique mais aussi mode et mouvements sociaux, elle vient poser sa French Touch chez Londres Mag avec des clichés de nos artistes de passage dans notre capitale britannique.