L’enseigne de prêt-à-porter française fêtera ses dix ans l’année prochaine. Et aujourd’hui, elle s’attaque au marché anglais, à contre-courant du Brexit.
Le jeune PDG de Balibaris, Paul Szczerba, voit grand pour l’Angleterre. Il a choisi Londres comme première boutique hors hexagone. Pourquoi ? « Sur notre site d’e-commerce, les Anglais sont nos premiers clients à l’étranger, en Angleterre, entre les marques masculines accessibles, et celles plus pointues, il y a une place pour notre vestiaire » confie l’entrepreneur français, diplômé d’HEC, une des plus hautes écoles de commerce de l’hexagone. Il ouvre un magasin sur King’s Road en novembre 2019 mais pas que. En décembre il prend aussi d’assaut le quartier de Marylebone avec une deuxième boutique dans la capitale. Avec son style de vêtements classiques à la française mais aussi très « casual », décontracté, la jeune marque a de quoi ravir les Londoniens. Tailleur de costumes, mais aussi vendeur de t-shirts, baskets et autres accessoires, le label sait allier cool et strict en son style. Attention tout de même : les produits restent assez chers : de 95€ à 120€ pour une chemise et jusqu’à 600€ pour un costume. Paul Szczerba vise une clientèle bien précise : les trentenaires. A Londres, l’enseigne va trouver preneur…
Balibaris à la conquête du monde
Si Londres est son premier fief international, Balibaris ne compte pas s’arrêter là. L’entreprise a aujourd’hui 57 points de ventes en France, avec un chiffre d’affaires d’environ 30 Millions d’euros en 2018. Mais Paul Szczerba rêve déjà d’ailleurs. Le jeune patron veut exporter sa marque aux Etats-Unis, en Allemagne, en Espagne, au Bénélux, et en Suisse. Et niveau style, le Français innove et avance grandement. Il veut prochainement démarrer une collection femmes et « homewear ». De plus, le site internet va être amélioré pour marcher plus fort à l’international. A noter que les ventes sur internet représentent 12% du chiffre d’affaire de la boîte. Une revisite de la mode façon Balibaris qui peut manifestement plaire au monde entier…
Milan Tinnirello