Depuis le vote du Brexit en 2016, les interrogations sont encore nombreuses notamment pour les expatriés, la libre circulation et l’éducation. Mais une autre question majeure est au cœur des négociations, l’Irlande.
Le Brexit ravive tout ceci, l’Union Européenne cherche des solutions sur la question des frontières irlandaises. Faut-il établir une frontière entre l’Irlande du Nord et l’Irlande Républicaine, seulement un contrôle sur l’Irlande du Nord du côté marin ou encore ne pas faire du tout de frontière mais alors le Brexit n’aurait plus son sens.
En effet, cette île à l’Ouest de l’Angleterre est séparée en deux, avec l’Irlande du Nord qui appartient à l’Angleterre et l’Irlande républicaine qui est indépendante.
L’Irlande a été le terrain d’une guerre très meurtrière et sanglante pendant de nombreuses années. Des accords ont finalement réussi à être signés dans les années 90. Ce qui a permis une meilleure entente entre les différentes religions présentes sur l’île. Mais la cicatrice n’est pas totalement refermée et le sujet reste très sensible.
Premiers couacs
Le Brexit et ses dernières négociations ont aussi été à risque pour un autre secteur à savoir celui de l’aviation. En effet, le comité de l’aéronautique britannique s’est insurgé face aux politiciens qui soutiennent le no-deal Brexit. Car si celui-ci a lieu, les petites compagnies ne pourront plus s’implanter sur le marché mondial et suivre le coût des vols.
Les universités britanniques sont aussi sous l’influence du Brexit. Depuis 2016, leur place dans le classement QS est en baisse. Ce classement répertorie les universités au niveau mondial selon le niveau de recherche, les enseignements, le nombre d’élèves par classe et le nombre d’élèves étrangers,… Les deux tiers des 84 universités britanniques ont vu leur classement régresser. Cambridge est par exemple passée de la sixième place à la septième place. Cette baisse de popularité peut s’expliquer par les incertitudes financières qu’entraîne le Brexit. De nombreuses institutions diminuent leurs investissements dans les recherches universitaires.
Alizée Bouchet