À l’approche imminente du Brexit, fixé pour le 31 octobre prochain, l’économie de l’Angleterre se voit ralentie, en particulier avec la baisse importante de la production automobile. Seul le secteur technologique ne semble pas pâtir de cette crise.
Facebook annonçait, ce mercredi 12 juillet, l’ouverture de plus de 500 emplois à Londres dont 100 dans l’intelligence artificielle afin de lutter contre les contenus préjudiciables qui circulent sur la plateforme. Cette initiative ravit les utilisateurs, mais aussi les chercheurs d’emplois londoniens et expatriés.
Pourtant, depuis l’annonce du Brexit en 2016, l’attractivité du Royaume-Uni s’est dégradée. De mars à avril 2019, l’économie britannique a chuté de trois points en pourcentage. Et la tendance ne semble pas vouloir s’inverser, malgré les apports supplémentaires des entreprises en prévision.
Selon le CNN Business, les données et recettes des entreprises locales seraient encore plus inquiétantes que ce qui était annoncé. Le secteur le plus touché par cette baisse de croissance est le secteur manufacturier qui a diminué jusqu’à 3,9% en avril, un recul inconnu depuis 2002. La section automobile vit ses pires moments avec une chute de 24% toujours sur le mois d’avril. Cette diminution fulgurante s’explique par la fermeture temporaire de certaines chaînes de production en prévision des perturbations entraînées par le Brexit.
Du côté des expatriés français, le Forum Expat, tenu à Paris du 12 au 13 juin à Paris, a révélé qu’ils songeaient à un possible retour en France. Et une étude d’Indeed va même jusqu’à indiquer une légère baisse d’intérêt pour les recherches d’emplois dans ces pays. Un autre facteur de la baisse de l’attractivité britannique est la chute de la livre sterling par rapport à l’euro ce qui rend les salaires moins compétitifs.
Il faut désormais attendre l’élection du futur Prime minister et octobre prochain pour connaître les réelles conséquences de la vie post-Brexit.
Emma Lachevre