Londres Mag n’est pas que le plus londonien des médias français. Derrière les stories, les tweets, les posts, les articles et les événements, c’est toute une équipe qui œuvre chaque jour pour partager avec vous, le meilleur de la vie d’un expatrié au Royaume-Uni pour représenter au mieux la communauté francophone.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce que vous faites aujourd’hui ?
J’aime découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles cultures et aller à la rencontre de nouvelles personnes. Je suis toujours avec mon appareil photo pour justement capturer ces merveilles que nous réserve le monde et les faire découvrir au reste de la population. Londres est une ville qui m’attirait, j’avais une image de Londres comme le New York européen. Une ville métropolitaine, pleine de surprises, vivante et multi culturelle. Le journalisme me paraît une bonne façon d’arriver à atteindre mes objectifs, voyager et transmettre les pépites du monde par le biais de la photographie, de la vidéo et de l’écriture.
Un rituel avant un 100 mètres nage libre ?
Je me mets dans ma bulle et visualise la course. Je fais un remake de la distance avec les virages et chaque longueur, je me remémore chaque conseil de mes entraîneurs et décompose chaque mouvement. Mais au final, une fois que je plonge, tout s’envole et je rentre dans mon élément et tout vient naturellement. C’est comme si une fois dans l’eau, je me trouvais dans un autre monde et, tout autour de moi, disparaissait. C’est une des meilleures sensations que de plonger dans l’eau.
Le premier souvenir de Londres ?
Les grands bus rouges et la circulation à gauche. J’ai pris un bus de l’aéroport au centre de Londres, lorsque le bus s’est engagé sur l’autoroute, j’ai vu des voitures Peugeot, Citroën et je me suis dit :« ah ils ont des voitures françaises c’est drôle, il n’y a pas que la Deutsch Qualität ». Alors j’adore conduire mais je ne pourrais pas conduire à gauche, en tout cas à Londres, je n’arrive pas à comprendre le fonctionnement de la circulation. Lorsque je dois traverser j’ai peur de passer sous une voiture, malgré les écritures au sol, je ne sais jamais quand les voitures vont s’arrêter. Les feux rouges piétons durent, quand ça passe enfin au vert c’est pour trois secondes, au final personne n’attend.
Où vous vous voyez dans 10 ans ?
Très bonne question, une question difficile… Je trouve cela compliqué de savoir ce que nous réserve demain et de se projeter dans le temps. Mais c’est vrai que dans quelques années, j’aimerais avoir la même vie qu’aujourd’hui. Une vie à deux cents à l’heure où les émotions jouent à faire des montagnes russes. Entre deux voyages, compétitions sportives de mes frères et verres entre copains, je me vois bien avec notre groupe de sauveteurs sur la plage à jouer de la musique et faire des foots sur le sable éclairé par la lune après nos surveillances.
J’aime la vie que je mène actuellement et je m’en rends encore plus compte depuis que je suis à Londres. Il faut parfois, prendre du recul pour noter les choses que nous aimons et vivons au quotidien, savoir prendre une pause et observer.
Une adresse préférée à Londres ? Un quartier ?
Pour le moment j’ai beaucoup aimé Shoreditch et Greenwich. Shoreditch pour son esprit vintage, ses tags, son petit univers décalé. Greenwich pour sa tranquillité loin de la ville, la balade le long de la Tamise en bateau, ses constructions aérées. Notting Hill est aussi un quartier que j’ai apprécié pour son marché et ses stands de nourriture.
Si vous deviez organiser un dîner à Londres avec des personnalités vivantes ou mortes, qui inviteriez-vous ?
Pas besoin de personnalités pour faire un bon repas. Je n’ai pas vraiment d’idoles, mais s’il y a bien une personne avec qui j’aimerais repartager un repas se serait mon arrière-grand-mère italienne. Je l’adorais et je crois qu’elle m’a laissé la passion de l’Italie, la langue, la culture, le sens de la famille et les femmes italiennes avec leur fort caractère.
Et pourquoi pas l’équipe de bobsleigh de la Jamaïque qui a participé aux Jeux Olympiques d’hiver à Calgary en 1988. Mais la vraie équipe, pas les acteurs de Rasta Rocket.
Quelle est la personne la plus connue dans vos contacts ?
Tous mes contacts gagnent à être connus, ils ont tous leurs petites pépites à l’intérieur d’eux qui ne demandent qu’à être découverte. J’ai, tout de même, eu la chance d’interviewer une enseignante chercheuse de l’université de la Sorbonne Paris. Il s’agit de Lucie Bittner, elle est spécialisée dans la biologie marine et plus particulièrement sur les microbes marins un domaine qui me passionne. Lucie Bittner a participé à l’expédition Tara Océans, magnifique expédition autour du globe qui a permis de récolter de nombreux échantillons sur les micro-organismes marins ainsi que sur les coraux.
Harry ou William ? Kate ou Meghan ? Theresa May ou Elisabeth II ?
Aucun. Je ne suis pas branchée très people, je préfère m’intéresser à la vie des personnes qui m’entourent qu’à celle des personnes qui sont médiatisées. Je trouve ça dommage que tout le monde soit toujours aux aguets de leurs faits et gestes. Même la famille royale a le droit d’avoir une vie privée et non toujours dévoilée, critiquée, commentée. Parfois, j’ai l’impression que beaucoup de personnes envient les célébrités mais je ne comprends pas pourquoi.