L’organisme public qui promeut à l’étranger le système d’enseignement supérieur et de formation professionnelle français s’installe à partir du 10 mai dans la capitale britannique.
Il aide les étudiants et chercheurs étrangers pour préparer leur séjour dans les universités françaises. Et le 10 mai, c’est à Londres qu’il ouvre ses classes. Le Campus France UK viendra se loger au Service Enseignement Supérieur, Recherche et Innovation de l’Ambassade de France au Royaume-Uni.
Pour l’inauguration, un parterre de personnalités de choix comme Béatrice Khaiat, directeur général de Campus France, Vivienne Stern, directrice de Universities UK International (UUKi), Patrick Lévy, président du comité Europe de la Conférence des présidents d’université (CPU) mais aussi Jean-Pierre Jouyet, ambassadeur de la France au Royaume-Uni. A ce sujet, l’homme politique s’est exprimé : « Je suis ravi que Campus France ouvre un bureau à Londres. Cela reflète l’intérêt grandissant de la jeunesse britannique, qui plus que jamais, est intéressée de recevoir une excellente éducation universitaire en France. Ce bureau servira de “one-stop-shop” guichet unique pour les besoins et questions. La France a toujours été un endroit attirant pour étudier et je suis sûr que, dans le futur, il continuera à grandir comme une destination favorite des étudiants internationaux. »
Preuve supplémentaire que le gouvernement français fait un pas vers les Britanniques post-Brexit ? Dans un reportage de LCP, Alexandre Holroyd, député des français de l’étranger d’Europe du Nord, s’inquiétait du sort des Français après le Brexit. Au parlement de Westminster, face à Jeremy Lefroy, député conservateur britannique, en faveur du Remain, il assurait que le gouvernement français avait « créé un statut particulier pour les ressortissants britanniques. » et voulait savoir de ce qu’il en était du côté britannique.