Lancé cette semaine, le projet de feuilles biosolaires ne va pas tarder à arriver sur les toits de Londres.
La pollution de l’air de Londres n’est plus à prouver. Et malgré le réchauffement climatique, peu d’avancées scientifiques ont vu le jour sur le sujet. Les premières « feuilles bioslaires » au monde qui ont été lancées hier dans la capitale font sensation.
Les feuilles biosolaires sont une invention née de la collaboration entre l’Imperial College London et la jeune entreprise de technologie environnementale Arborea.
Cette technologie accélère la photosynthèse, elle absorbe donc du dioxyde de carbone et libère de l’oxygène, tout comme nos amis les arbres.
Mais donc de quoi sont faits ces panneaux solaires ?
Ils sont constitués d’algues bleu-vert et de phytoplancton. Ces panneaux seraient plus efficaces que des arbres, autrement dit un acre (un demi-hectare) de feuilles bioniques séquestrerait autant de carbone et émettrait autant d’oxygène que cent acres de forêt (40 hectares de forêt).
Les enjeux sont énormes. Ce projet donnerait des avantages évidents pour l’atmosphère polluée de la capitale et il pourrait également réduire le besoin en reboisement. Autrement dit, « nettoyer » les endroits les plus pollués des grandes villes, sans même toucher le sol.
Mais pour le moment le projet est encore réduit, puisque les seuls panneaux utilisés ont été installés sur le campus de l’Imperial College à White City. Néanmoins si le projet se dévoile être révolutionnaire, il pourrait apporter un tout nouvel angle de solution pour le changement climatique.
Camille Delpech