La duchesse de Sussex et le prince Harry sont impatients d’avoir leur premier enfant. En revanche cette naissance pourrait s’accompagner d’une facture d’impôt assez conséquente et non désirée.
Duchesse de Sussex et citoyenne américaine, Meghan Markle se sera pas la seule à avoir à payer les conséquences de son double statut. L’arrivée du bébé si attendu est de plus en plus proche, mais cet enfant aussi, également citoyen américain, sera aussi tenu de payer des impôts à l’Oncle Sam.
Les États-Unis sont l’un des seuls pays à appliquer un taxe basé sur la citoyenneté et non pas sur la résidence.
Alors même si la duchesse et le duc se sont mariés, les États-Unis attendent toujours que Meghan dépose ses déclarations de revenus auprès de l’Internal Revenue Service (IRS), l’autorité fiscale des États-Unis.
Et cela s’applique également pour le bébé royal car tout Américain ayant vécu aux États-Unis au cours des cinq dernières années, transmet automatiquement sa citoyenneté à sa progéniture.
Meghan et le prince Harry se sont mariés en 2018, et la duchesse obéira dans les règles pour obtenir la citoyenneté britannique, autrement dit, elle devra résider au moins 5 ans au Royaume-Unis pour l’acquérir.
Une fois ces 5 années passées, elle renoncera à sa citoyenneté américaine et ses obligations fiscales.
Bien que la duchesse ait la possibilité de changer de citoyenneté, le bébé royal ne pourra pas changer de citoyenneté avant ses 16 ans. Car en vertu de la loi américaine, les mineurs de moins de 16 ans sont « présumés ne pas avoir la maturité requise » pour renoncer à la citoyenneté.
Mais alors, quel est donc cette taxe ?
Le futur bébé royal va devoir payer des impôts sur tous ses cadeaux de naissance… et oui car les citoyens américains vivant à l’étranger sont obligés de payer, entre autres, des impôts sur les cadeaux de plus de 12 080 £. Les anniversaires de son premier enfant pourrait dont bien devenir des exercices comptables.
Camille Delpech