Le Brexit est dans les esprits de tous les voyageurs notamment pour leurs déplacements au sein de l’Union européenne. La diplomatie française et les institutions européennes donnent des éléments de réponse pour les voyages vers et depuis l’hexagone.
Les Britanniques pourront voyager après le Brexit sans visa même en cas de No Deal. C’est ce que vient de voter le Parlement européen, ce 4 avril. Les ressortissants britanniques n’auront pas besoin de visa lorsqu’ils se rendront dans les pays de l’union et de l’espace Schengen pour de courts séjours, d’une durée maximale de 90 jours sur une période de 180 jours. L’exemption de visa pour les ressortissants britanniques est subordonnée à la condition que le Royaume-Uni accorde également une dispense identique, réciproque et non discriminatoire à tous les citoyens de l’UE, conformément au principe de réciprocité en matière de visas.
Selon le Quai d’Orsay, à compter du 12 avril 2019, pour entrer au Royaume-Uni, le voyageur doit être muni d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité. Aucun visa n’est nécessaire.
A compter du 13 avril 2019, deux scénarios sont possibles :
– En cas d’accord du Brexit, jusqu’au 31 décembre 2020, les conditions seront les mêmes qu’actuellement : le voyageur devra être muni d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité en cours de validité. Aucun visa ne sera nécessaire.
– En cas de désaccord, le gouvernement britannique a annoncé que les cartes nationales d’identité délivrées par les Etats membres de l’Union européenne à leurs ressortissants resteront valables jusqu’au 31 décembre 2020 inclus pour voyager au Royaume-Uni. Si cette annonce est confirmée, les ressortissants français et européens pourront continuer de voyager avec leur passeport ou leur seule carte d’identité jusqu’à cette date. A partir du 1er janvier 2021, il est possible néanmoins que les voyageurs soient obligés de présenter un passeport. Le gouvernement britannique a fait part de son intention de ne pas soumettre les ressortissants européens à l’obligation de visa pour les courts séjours (moins de 3 mois).