Le gouvernement britannique vient d’annoncer la protection diplomatique de cette Irano-Britannique de 40 ans, enfermée depuis 2016 à Téhéran pour participation à des manifestations en 2009 visant à renverser le régime. Ce qu’elle dément.
Le gouvernement britannique a annoncé hier, jeudi 7 mars, accorder la protection diplomatique à Nazanin Zaghari-Ratcliffe, une Irano-Britannique de 40 ans emprisonnée à Téhéran depuis avril 2016. Ses conditions de détention ont été jugées non conformes au droit international. En effet, celle-ci n’a pas bénéficié d’un procès équitable et s’est vu refuser l’accès consulaire. De plus, elle n’a eu droit à aucun soin médical adapté depuis sa détention, ce qui a entraîné une dégradation de son état de santé. A ce propos, le député londonien Tulip Siddiq a affirmé que l’Iran avait «violé de nombreuses normes internationales des droits de l’Homme». Richard Ratcliffe, l’époux de Nazanin, qui avait entamé des démarches auprès de Jeremy Hunt (Secrétaire d’État des Affaires étrangères et du Commonwealth ndlr) ainsi qu’auprès de son prédécesseur Boris Johnson, depuis 2017, dans le but d’obtenir ce statut de protection, a déclaré concernant la décision du gouvernement : « C’est un message très clair et espérons-le, les autorités iraniennes vont réaliser que cela dure depuis trop longtemps. Elles ne peuvent pas jouer comme ça avec la vie des gens ordinaires.» De son côté, Jeremy Hunt a demandé la libération de Nazanin Zaghari-Ratcliffe avant de déclarer : « Aucun gouvernement ne devrait utiliser des individus innocents comme des pions pour exercer une influence diplomatique»
My statement on exercising diplomatic protection for Nazanin Zaghari-Ratcliffe. #FreeNazanin pic.twitter.com/xP7Oq2fuL3
— Jeremy Hunt (@Jeremy_Hunt) March 7, 2019
Johanna Arnoult