Après la publication d’une étude dénonçant un système défaillant de prise en charge des femmes victimes d’abus, la municipalité de Londres investit 15 millions £ pour la cause.
« La violence contre les femmes et les filles est inacceptable. » (« Violence against women and girls is unacceptable. ») Ce matin, mercredi 27 janvier, Sadiq Khan a informé sur Twitter que 15 millions £ vont être investis dans les services d’aide aux victimes de violences sexistes et sexuelles pour « lutter contre leur essor à Londres ».
Violence against women and girls is unacceptable. I’m doing everything in my power to tackle its rise in London: that’s why we’re investing £15m more to help services that support women and girls who have been the victims of violence. Watch ↓ pic.twitter.com/Hma9eOgnTx
— Mayor of London (@MayorofLondon) February 27, 2019
Cette annonce vient après la publication d’une étude de la Commission Nationale des Violences Domestiques et Sexuelles. D’après le rapport, les personnes ayant connu des abus conjugaux ou sexuels gardent des séquelles à vie. Pour cause ? Un système de prise en charge défaillant. « Trop souvent, les femmes sont rejetées ou détournées des services. Les mères sont particulièrement touchées car la peur de perdre leurs enfants les empêche de demander de l’aide », observe la commission (Too often women are bounced around or even turned away from services. Mothers are particularly let down, with the fear of losing their children preventing them from accessing help. »)
Résultat : « Nombreuses sont celles qui développent des problèmes de santé mentale ou tombent dans la drogue ou l’alcool pour faire face aux traumatismes et aux abus, ce qui peut les entraîner dans un cercle vicieux. » (« Many go on to develop mental health problems or use drugs and alcohol to cope with trauma and abuse, which can be the start of a downward spiral. » Au Royaume-Uni, deux femmes meurent sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint chaque semaine.
Émilie Moulin