Vous n’avez pas eu le temps de lire les news ? Chaque soir, Londres Mag débriefe l’actualité de la journée pour vous.
Fashion Week de Londres : ce qu’il ne fallait pas manquer
Dimanche 17 février, la superstar britannique Victoria Beckham a créé la surprise avec son défilé so seventies dans les galeries du Tate Britain Museum. La créatrice habillée d’un col pelle à tarte, a dévoilé sa collection femme Automne-Hiver devant un parterre de célébrités qui comprenait sa famille, réunie au grand complet.
De son côté, la marque de luxe Burberry, emmenée par Riccardo Tisci, a présenté « Tempête », son audacieuse collection Automne-Hiver au Tate Modern. Vestes XXL, bombers, couleurs argentées, la démesure était au rendez-vous.
Dans une ambiance un peu moins glamour, les membres du mouvement écologiste Extinction Rebellion ont également répondu présents. Ce groupe qui lutte contre le réchauffement climatique s’est rassemblé devant le Tate Modern avec des banderoles « Rebel for life » (« Rebel pour la vie »), bloquant une partie de la circulation. L’une des participantes a déclaré à L’AFP : « Nous sommes dans une situation d’urgence écologique et nous avons besoin que tous les secteurs de la société disent la vérité à ce sujet, et cela inclut les secteurs culturels ».
We are disrupting #LFW to invite the #fashion industry to Join Us in rebellion. We all need to wake up to the #climate and #ecological #emergency and to use our influence to save all life and the future #extinctionrebellion #rebelforlife pic.twitter.com/qCqjxaioqV
— Extinction Rebellion (@ExtinctionR) February 17, 2019
Brexit : Liam Fox met la pression sur les dirigeants européens, sept députés démissionnent du parti travailliste
Les pays européens souffriront aussi des conséquences d’un Brexit sans accord. C’est en tout cas ce qu’a soutenu Liam Fox, ministre du commerce international dans une interview pour le média britannique « The Sunday Telegraph », ajoutant que leurs dirigeants risquaient donc de perdre des électeurs. Depuis que les parlementaires britanniques ont rejeté son accord de sortie, Theresa May essaie tant bien que mal de modifier le « filet de sécurité » prévu par le texte pour éviter le retour d’une frontière physique entre les deux Irlandes. En vain, puisque Bruxelles refuse catégoriquement. « Il arrive un moment où les politiciens doivent laisser de côté les questions idéologiques et reconnaître l’importance des vrais problèmes économiques », a souligné Liam Fox (« There comes a point where politicians have to park ideological issues and recognise the importance and dominance of real economic issues. »).
Du côté du parti travailliste, sept députés ont démissionné aujourd’hui, accusant la formation politique d’être devenue « antisémite » et son leader Jeremy Corbyn incapable de prendre les bonnes décisions concernant le Brexit. Ce dernier a réagi sur Twitter : « Je suis déçu que ces députés se soient sentis incapables de continuer à travailler ensemble pour le parti travailliste qui a convaincu des millions de personnes lors des dernières élections (…). »
I am disappointed that these MPs have felt unable to continue to work together for the Labour policies that inspired millions at the last election and saw us increase our vote by the largest share since 1945.
— Jeremy Corbyn (@jeremycorbyn) February 18, 2019
Donald Trump demande aux pays européens de rapatrier leurs djihadistes prisonniers en Syrie
En deux tweets. Samedi soir, Donald Trump a appelé « la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et (les) autres alliés européens de reprendre plus de 800 combattants de Daesh que (les États-Unis ont) capturés en Syrie afin de les juger. » Selon le président américain, cette prise en charge est la seule solution pour empêcher ces « combattants terroristes de s’infiltrer en Europe ». En effet, en se retirant de Syrie, les 2 000 soldats américains n’auront d’autre choix que de « libérer » les prisonniers qu’ils détenaient jusqu’à présent. Le 30 janvier dernier, le ministre de l’Intérieur français Christophe Castaner annonçait que les 130 individus concernés « sont connus et seront mis immédiatement (…) sous l’autorité de la justice, jugés et sanctionnés. »
The United States is asking Britain, France, Germany and other European allies to take back over 800 ISIS fighters that we captured in Syria and put them on trial. The Caliphate is ready to fall. The alternative is not a good one in that we will be forced to release them……..
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) February 17, 2019
Pendant qu’il se réjouit d’une « victoire » face au califat de l’organisation État islamique, Donald Trump a été cité pour le prix Nobel de la paix par le Japon. Le quotidien japonais Asahi Shimbun a confirmé l’information le 17 février dernier. Cette nomination devrait récompenser les efforts du président américain pour ouvrir le dialogue avec la Corée du Nord.
Haïti : le premier ministre annonce des mesures économiques d’urgence
Ils réclament la fin de la corruption et plus de pouvoir d’achat. En pleine période d’instabilité qui a causé la mort d’au moins 7 personnes depuis le 7 février, le premier ministre Jean-Henry Géant a annoncé samedi soir des mesures économiques d’urgence comme la baisse de 30% du budget alloué pour ses services de premier ministre, le retrait des privilèges aux hauts fonctionnaires ou encore le renforcement de la lutte contre la corruption. Il a ajouté lancer des discussions avec le secteur privé et les producteurs pour augmenter le salaire minimum et baisser le prix des aliments de première nécessité. Cette annonce vient après celle du président Jovenel Moïse, au pouvoir depuis deux ans. Alors que les Haïtiens réclament sa démission, ce dernier s’est contenté d’affirmer jeudi 14 février dernier : « Je ne laisserai pas le pays aux mains des gangs armés et des trafiquants de drogue. » Toutefois, les protestations semblent se calmer. Hier, les rassemblements prévus à Port-au-Prince n’ont finalement pas eu lieu.
Fin janvier, c’est la publication d’un rapport de la Cour supérieure des comptes sur la gestion des programmes sociaux financés par le Vénézuela qui a déclenché la colère de la population. Le texte soupçonne le président et plusieurs membres du gouvernement d’avoir détourné deux milliards de dollars. Haïti est l’État le plus pauvre d’Amérique.
Le dernier adieu émouvant à Emiliano Sala
C’est dans son village natal à Progreso, en Argentine, qu’ont eu lieu le 16 février dernier les obsèques d’Emiliano Sala. Parents, amis, habitants du village… En tout, des centaines de personnes sont venues rendre un dernier hommage au footballeur de 28 ans. Parmi eux, le défenseur du FC Nantes, Nicolas Pallois, a aidé le père et le frère du défunt à porter le cercueil. Une chapelle a été improvisée dans le Gymnase club de San Martin, là où Emiliano a joué pendant 10 ans. Les enfants du club, en tenue de football, ont formé une haie d’honneur vers le corbillard qui a ensuite acheminé la dépouille vers le crématorium. Des applaudissements ont retenti pendant plusieurs minutes.
15h. Une haie d'honneur et des applaudissements au passage du cercueil d'Emiliano Sala, porté par son ami Nicolas Pallois. Progreso a veillé l'enfant du pays 8 heures durant. pic.twitter.com/PBm7Dl3Y9Y
— Virginie Bachelier (@vbachelier) February 16, 2019
Johanna Arnoult et Émilie Moulin