Vous n’avez pas eu le temps de lire les news ? Chaque soir, Londres Mag débriefe l’actualité de la journée pour vous.
Donald Tusk attaque les partisans du Brexit
Ceux qui ont promu le Brexit « sans même l’ébauche d’un plan pour le réaliser en toute sécurité » ont une « place en enfer », pour reprendre les mots de Donald Tusk, président du Conseil européen. Après avoir reçu le Premier ministre irlandais Leo Varadkar à Bruxelles pour montrer son soutien, l’Européen a averti du « possible fiasco » que serait un Brexit sans accord. Un scénario dangereux pour Theresa May qui, en déplacement à Belfast, tente de rassurer sur ses capacités à trouver un accord que les députés pourraient valider. La Première ministre britannique, soucieuse de préserver la paix entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande, souhaite « modifier » le « filet de sécurité » qui a plongé le processus politique dans l’impasse (la mesure critiquée doit créer un espace douanier unique entre les deux Irlandes pour éviter le retour d’une frontière physique, ndlr). Demain, jeudi 7 février, elle est attendue à Bruxelles pour tenter de convaincre les Vingt-Sept de rouvrir les négociations.
I've been wondering what that special place in hell looks like, for those who promoted #Brexit, without even a sketch of a plan how to carry it out safely.
— Donald Tusk (@eucopresident) February 6, 2019
Discours de Donald Trump sur l’État de l’Union
Alors que le Congrès était au grand complet ce mardi 5 février, Donald Trump s’est exprimé sur l’État de l’Union, appelant à un compromis : « Ensemble, nous pouvons mettre fin à des décennies de blocage politique, guérir les blessures anciennes, construire de nouvelles coalitions, esquisser de nouvelles solutions », a t-il déclaré («Together, we can break decades of political stalemate,” he said. “We can bridge old divisions, heal old wounds, build new coalitions. ») Il a également abordé le sujet de l’immigration et affirme maintenir son projet de mur à la frontière mexicaine. Également, il a, lors de ce discours, annoncé qu’il rencontrerait le dirigeant nord-coréen, Kim Jung-Un, au Vietnam les 27 et 28 février afin de reprendre les négociations sur le désarmement nucléaire de la Corée du Nord. Puis, il a tenu a montrer le soutien des États-Unis au peuple vénézuélien en affirmant : « Nous soutenons le peuple du Venezuela dans sa noble quête de liberté ». (« We stand with the Venezuelan people in their noble quest for freedom.»)
Enfin, le président américain a assuré vouloir mettre fin à l’épidémie de sida dans les dix prochaines années à venir et a annoncé : « Mon budget demandera aux démocrates et aux républicains de dégager les moyens nécessaires pour éliminer l’épidémie de VIH aux États-Unis d’ici dix ans. Ensemble, nous vaincrons le sida en Amérique et au-delà. » («My budget will ask Democrats and Republicans to make the needed commitment to eliminate the HIV epidemic in the United States within 10 years. Together, we will defeat AIDS in America and beyond.»)
Le génocide arménien aura sa journée nationale de commémoration en France
Ce sera le 24 avril. Lors du Conseil de coordination des organisations arméniennes, hier, Emmanuel Macron a annoncé : « La France, c’est d’abord et avant tout ce pays (…) qui dénonça parmi les premiers la traque assassine du peuple arménien, qui dès 1915 nomma le génocide pour ce qu’il était, qui en 2001, à l’issue d’un long combat, l’a reconnu dans la loi et qui fera dans les prochaines semaines du 24 avril une journée nationale de commémoration du génocide arménien. » Selon l’Arménie, 1,5 millions de personnes ont été tuées par l’Empire Ottoman pendant la Première Guerre mondiale. La Turquie a d’ores et déjà condamné l’annonce du président français.
La France regarde l’Histoire en face.
Comme je m’y suis engagé, dans les prochaines semaines, la France fera du 24 avril une journée de commémoration du génocide arménien.https://t.co/NjGIO3LDrZ— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) February 5, 2019
Incendie de Paris : une femme aux antécédents psychiatriques suspectée
Le bilan de l’incendie meurtrier de la nuit de lundi à mardi 5 février dans le 16è arrondissement de Paris s’est alourdi. En tout, 10 personnes ont péri et 32 autres ont été blessées lors de ce drame. Une habitante de l’immeuble, interpellée après l’incendie alors qu’elle tentait de mettre le feu à une poubelle et une voiture, a été placée en garde à vue. Après des expertises médicales, il s’avère que la femme de 40 ans, qui a déjà fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, serait mentalement instable et connue des services de police pour des faits de violences et départ de feu. La garde à vue de la suspecte a cependant été levée. L’enquête ouverte pour « destruction volontaire par incendie ayant entraîné la mort et des blessures » apportera prochainement plus de détails quant aux événements.
Andy Summers de The Police au coeur d’une exposition à Montpellier
Jusqu’au 14 avril prochain, le Pavillon Populaire de Montpellier accueille le guitariste emblématique de The Police, Andy Summers. Ce vernissage présentera des photos prises exclusivement par Summers. Vous retrouverez donc Sting et les autres membres du groupe dans des clichés en noir et blanc saisis lors de tournées ou dans l’intimité. Mais également, des photos personnelles des explorations de l’artiste britannique seront exposées dans une autre salle de l’établissement. Passionné tant par la musique que par la photographie, le musicien a déclaré : « Plus jeune, je suis rentré dans un magasin, j’ai acheté un appareil photo et j’ai commencé à prendre des clichés, à New-York. J’ai ressenti très vite une certaine attirance. Je n’ai jamais arrêté depuis. »
Johanna Arnoult et Émilie Moulin