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Kate Middleton en visite au Royal Opera House
Pour sa deuxième sortie officielle de 2019, Kate Middleton s’est rendue hier, mercredi 16 janvier, au Royal Opera House de Londres. Vêtue d’un tailleur violet signé Oscar de la Renta, la duchesse de Cambridge a visité le département des costumes de l’Opéra, visite symbolique pour la princesse de Sussex puisque Francis Martineau Lupton, l’arrière-arrière grand-père de celle-ci, était un célèbre fabriquant de textile.
L’épouse du Prince William a également pu assister à la répétition du ballet classique «Les Deux Pigeons», et a discuté tout sourire avec les danseurs.
En novembre dernier, elle avait déjà été aperçue au Royal Opera House aux côtés de sa fille, Charlotte, afin d’assister aux répétitions de «Casse-Noisette». Kate a confié que suite à cette représentation, la petite fille âgée de 3 ans était devenue très intéressée par le Ballet et souhaiterait déjà devenir danseuse.
Brexit : le risque d’un No Deal s’accentue, la France se prépare
De justesse. Hier mercredi 16 janvier, Theresa May a emporté la motion de censure imposée par le chef de l’opposition Jeremy Corbyn. Si elle a failli quitter le gouvernement, la Première ministre doit désormais trouver un « Plan B » d’ici lundi pour rattraper la défaite de son accord de retrait de l’Union européenne. Alors qu’il sera voté le 29 janvier prochain, Theresa May a d’ores et déjà organisé des réunions avec les chefs de partis dans l’espoir de trouver un terrain d’entente. Plusieurs scénarios sont possibles : la renégociation de l’accord avec l’UE, le report de la date de sortie du Royaume-Uni ou un divorce brutal. Ce « No Deal » est de plus en plus probable selon le Premier ministre français, Edouard Philippe. Sur Twitter, il a d’ailleurs annoncé que la France déclenchait le « plan lié au Brexit sans accord ». Prêt depuis avril 2018, ce dernier prévoit notamment « 500 millions d’euros d’investissement dans les ports et les aéroports » et « 600 recrutements » pour assurer les renforcements de contrôle. Le but est « de faire en sorte que les droits de nos concitoyens et de nos entreprises soient préservés », a-t-il assuré. De son côté, Emmanuel Macron a jugé lors de son meeting avec les maires normands que « les premiers perdants (d’un No Deal) sont les britanniques. »
@EPhilippePM à l’issue de la réunion de préparation au #Brexit https://t.co/YCEUl5MyxP
— Gouvernement (@gouvernementFR) January 17, 2019
Au moins 21 morts dans un attentat au Kenya
Hier, mercredi 16 janvier, le président kényan Uhuru Kenyatta a annoncé la fin de l’attaque d’un hôtel à Nairobi. L’attentat avait été revendiqué par des islamistes radicaux somaliens chebabs. Au moins 21 personnes sont mortes dans le siège du complexe qui a duré 20 heures. Selon le centre américain de surveillance des sites Internet djihadistes, les terroristes ont déclaré que leur action avait été effectuée en représailles au déplacement de l’ambassade étasunienne à Jérusalem. Le chef d’Al Qaïda, Ayman Al-Zawahiri, aurait ordonné l’attaque. Un Britannique se trouve parmi les victimes. Il était directeur des programmes africains de l’organisation caritative Gatsby Africa. Un Américain qui avait survécut pendant l’attentat du 11 septembre est également décédé. Le jour de l’attaque, le correspondant du Guardian en Afrique a été contacté par des sources sécuritaires anonymes. Celles-ci ont révélé avoir essayé de prévenir les autorités du pays d’un risque imminent d’attentat. Elles ont également regretté leur manque de réactivité.
Hitachi gèle son projet de construction de réacteurs nucléaires au Pays de Galles
L’entreprise Hitachi a annoncé ce jeudi 17 janvier la suspension de son projet de construction de réacteurs nucléaires sur l’île d’Anglesey au nord du Pays de Galles, parce qu’il serait trop difficile à financer.
La société japonaise, qui a déjà enregistré une perte d’actifs de 300 milliards de yens (2,4 milliards d’euros) en raison des travaux préparatoires du projet nommé Wylfa Newydd, n’a pu trouver d’investisseurs pour les soutenir. Une décision devrait être prise fin 2019 mais en raison des pertes financières déjà enregistrées, la construction a d’ores et déjà été suspendue, ce qui pourrait entraîner la perte d’environ 400 emplois. Le groupe avait pourtant tenté de trouver des accords financiers auprès de l’Etat britannique et japonais mais sans succès.
L’arrêt du projet est un coup dur pour l’économie du nord du Pays de Galles, puisque l’usine aurait pu fournir quelques 9 000 emplois au plus fort de sa construction.
200 plaintes pour condamner l’homophobie sur les réseaux
#ConferenceDePresse plus de « 200 plaintes contre les LGBTphobies » : L'IMPUNITÉ C'EST FINI !!
Ce jeudi 17 janvier 2019, à 17 heures, nous déposerons simultanément plus de 200 plaintes sur l'ensemble du… https://t.co/Zc0JtEgFmS
— STOP HOMOPHOBIE (@stop_homophobie) January 15, 2019
« Aujourd’hui, nous déposons 213 plaintes partout en France à l’égard des personnes qui, au quotidien, utilisent les réseaux pour insulter, injurier et inciter à la haine envers LGBT », a informé Arnaud Boisseau, porte-parole de Stop Homophobie. Au micro de France Inter ce matin, jeudi 17 janvier, il a raconté comment, depuis huit mois, l’organisation a recensé des milliers de commentaires condamnables. En collaboration avec l’association Mousse et une vingtaine d’avocats, Stop Homophobie s’est particulièrement intéressée à Twitter, le réseau social « qui réagit le moins » à « cette parole haineuse ». Arnaud Boisseau souligne : « Le site nohomophobe.com permet d’avoir un calcul en temps réel de l’utilisation du mot « pd » (sic) sur Twitter. Hier, il y a eu 1 202 « pd » twettés. » Les auteurs de ces 200 plaintes contre X espèrent « que cesse l’impunité », a indiqué l’association Mousse dans un communiqué. Selon Arnaud Boisseau, les défenseurs LGBT ont prévu poursuivre leurs actions « jusqu’à ce qu’une personne soit enfin condamnée. »
Thalia Creac’h, Johanna Arnoult et Émilie Moulin