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Les annonces d’Emmanuel Macron en réponse aux Gilets jaunes
Société – Le président de la République s’est exprimé hier soir au journal de 20h pour la première fois depuis le début de la crise. Dans son allocution de 13 minutes, le chef de l’Etat, qui a décrété « l’état d’urgence économique et social » a détaillé différentes mesures visant à redonner du pouvoir d’achat aux plus modestes. Il a annoncé la hausse dès le 1er janvier du SMIC de 100 euros par mois. Cette hausse englobe la baisse des cotisations salariales en 2018 (20 euros) et la hausse du montant maximal de la prime d’activité (80 euros). Emmanuel Macron a également déclaré que la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) serait annulée pour les retraités touchant moins de 2 000 euros par mois. Le chef de l’Etat a également demandé aux employeurs qui le pouvaient de verser une prime de fin d’année aux salariés. Il a également fait un geste en direction des entreprises en annonçant la défiscalisation des heures supplémentaires. Enfin, le chef de l’Etat a réaffirmé son opposition au retour de l’impôt sur la fortune (ISF).
Jamal Khashoggi : personnalité de l’année pour le Time
Journalisme – Jamal Khashoggi, éditorialiste saoudien qui avait été assassiné à l’ambassade saoudienne d’Istanbul en octobre dernier, a été désigné par le magazine américain Time comme personnalité de l’année. En plus de Jamal Khashoggi, le Time a rendu hommage à plusieurs autres journalistes dont deux reporters birmans Wa Lone et Kyaw Soe Oo, travaillant pour l’agence Reuters, la rédaction du Capital Gazette, journal local américain dont cinq membres sont décédés dans une attaque le 28 juin dernier, et la journaliste philippine Maria Ressa.
The Guardians—Jamal Khashoggi, the Capital Gazette, Maria Ressa, Wa Lone and Kyaw Soe Oo—are TIME's Person of the Year 2018 #TIMEPOY https://t.co/HvoEaW5oUi pic.twitter.com/9Mr0wBTmvj
— TIME (@TIME) December 11, 2018
Jair Bolsonaro prévoit de quitter plusieurs accord internationaux
Brésil – Le futur président brésilien, qui prendra ses fonctions en janvier prochain, a annoncé qu’il quittera de nombreux accords internationaux. Alors que le vote des Nations Unies sur le Pacte de Marrakech a eu lieu hier, et que le Brésil a voté en faveur de celui-ci, Bolsonaro a déclaré qu’il sortirait du pacte. Le futur président d’extrême-droite, qui a plusieurs fois exprimé son admiration pour Donald Trump, avait annoncé en novembre dernier qu’il aimerait aussi sortir des Accords de Paris de 2015 (COP21). Enfin il fera déménager l’ambassade brésilienne en Israël de Tel Aviv à Jérusalem, encore une fois en prenant exemple sur Donald Trump.
Theresa May à la rencontre des leaders européens
Brexit – Après avoir annoncé lundi 10 décembre le report du vote prévu au Parlement sur l’accord de sortie de l’Union européenne, Theresa May est partie à la rencontre des leaders européens. La Première ministre cherche à obtenir plus garanties sur le backstop de la frontière irlandaise. Theresa May s’est entretenue avec le Premier ministre néerlandais Mark Rutte à La Haye et la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin. Elle pourrait également rencontrer Donald Tusk, le président du Conseil européen, qui a déclaré « Nous sommes prêts à discuter de la manière de faciliter la ratification britannique mais nous ne renégocierons pas l’accord ». La Première ministre devrait ensuite se rendre à Bruxelles où un sommet aura lieu jeudi et vendredi. Theresa May fait face à une situation délicate car d’un côté les 27 ont répété leur refus de rouvrir les négociations et de l’autre les députés britanniques réclament que le texte soit retravaillé.
La France se prépare au Brexit
Brexit – L’Assemblée nationale a voté, dans la nuit du lundi 10 au mardi 11 décembre, un projet de loi habilitant le gouvernement à prendre par ordonnances les mesures de préparation au Brexit afin d’anticiper les différents scénarios possibles. Le vote de ce projet de loi a coïncidé avec le report au Royaume-Uni du vote sur l’accord présenté par Theresa May. Nathalie Loiseau, la ministre française des Affaires européennes, a déclaré devant les députés « Ce dernier développement ne doit pas nous faire perdre de vue qu’un rejet de l’accord de retrait est de plus en plus probable. Un risque d’une sortie sans accord l’est lui aussi, sortie qui serait sans aucun doute extrêmement coûteuse pour le Royaume-Uni mais qui pénaliserait aussi l’Union européenne ». Ce texte vise à protéger les expatriés français qui reviennent du Royaume-Uni et les citoyens britanniques qui vivent en France.
Sarah Rogers, Julien Troussicot