A quelques jours d’un sommet décisif à Bruxelles, la Première ministre Theresa May fait face à des difficultés, notamment autour de la frontière irlandaise.
La Première ministre Theresa May s’est exprimée hier devant les députés à propos de la frontière irlandaise et a maintenu sa volonté de ne pas instaurer de frontière physique entre L’Irlande du Nord et la République d’Irlande. En effet, les discussions achoppent sur ce point entre l’Union européenne et le Royaume-Uni. La dernière proposition européenne consiste à maintenir l’Irlande du Nord dans le marché commun afin d’éviter l’instauration d’une frontière physique menaçant l’Accord du vendredi saint. Mais, côté britannique, on s’oppose à cette solution car cela séparerait l’Irlande du Nord du reste du Royaume-Uni et menacerait l’intégrité de ce dernier en instaurant une frontière douanière en mer d’Irlande.
De plus, Theresa May fait également face à une fronde interne. En Ecosse, la leader du SNP Nicola Sturgeon a demandé un rallongement de la période de transition de 21 mois qui doit commencer à partir du 29 mars prochain afin de laisser plus de temps au Royaume-Uni de construire sa future relation avec l’UE. La semaine passée, la dirigeante du parti écossais avait déclaré que le Brexit rendait l’indépendance de l’Ecosse plus envisageable que jamais. Du côté irlandais, c’est la parti Sinn Fein qui élève la voix. La leader du parti, Mary Lou McDonald, a déclaré que son parti demanderait un référendum sur le futur de l’Irlande du Nord en cas de no deal.
Julien Troussicot